Installation s’inspirant du lieu où demeurait Van Gogh à Arles, soit « La maison jaune » située Place Lamartine. La sculpture fut inspirée par une photo d’époque ainsi que de divers documents historiques. Cette installation fut exposée au Centre d’exposition CIRCA, à la Maison de la culture Mercier et est aujourd’hui chez un collectionneur privé qui en est propriétaire.
Texte de Pierre Leblanc:
» Si nous partons du fait que l’art a pour fonction de réfléchir, il faut d’abord comme dirait Arman, poser un axiome: l’expression artistique redistribue l’émotion à travers des formes. Le donner à voir est aussi un donner à comprendre. Les échanges entre l’artiste et le public répondent à un besoin de changement, à une réadaptation du langage. Suivant les époques, on vit, on lit, on voit, on parle différemment. Le temps des calèches est différent de celui des locomotives, celui de l’avion est différent de celui du chemin de fer. La typographie, la publicité, l’art se réadaptent continuellement à l’environnement. En conclusion…
» À la recherche de l’oreille de Van Gogh » est une série d’oeuvres qui se veut une forme de suicide non consommé, un suicide par procuration, en somme un exutoire! Ceci commente sommairement ce travail de décontraction, qui tend à démonter les mécanismes de l’histoire, de même que certains lieux et certaines oeuvres qui ont accompagné les dernières années de la vie de Vincent Van Gogh et dont la fin fut malheureusement associée au geste irréversible qu’il a posé. Déconstruire, pour réassembler à nouveau, de manière à tenter d’exorciser l’angoisse, la peur, le mal de vivre, pour supporter le difficile et l’inutile, afin d’investir et d’alléger cette quête de la quintessence même d’être un artiste. «
« À la recherche de l’oreille de Van Gogh – Place Lamartine », 2002
« À la recherche de l’oreille de Van Gogh – Place Lamartine » (détail), 2002





