Pont d’Arles en transfert
Musée de Lachine
1985
Acier, bois, gravier, moellon, matériaux organiques
345 cm (H)
L’œuvre a été réalisée dans le cadre du premier symposium de la sculpture «Lachine, carrefour de l’art et de l’industrie» organisé par Sodip-Art (Société de diffusion internationale et de placement sur oeuvres d’art) tenu en 1985.
Plusieurs œuvres de Pierre Leblanc trouvent leurs prémisses dans l’histoire de l’art et de la littérature. Dans cette œuvre qui se rapporte au pont de l’Anglois, à Arles (France), Leblanc s’approprie, à la suite de Vincent Van Gogh, un sujet (le pont) et en explore les possibilités plastiques. Si le peintre néerlandais s’était concentré sur la couleur en peignant le pont Langlois sous différents éclairages, Leblanc, un siècle plus tard, effectue lui aussi un transfert et du coup, les poutres de bois deviennent des poutres d’acier. Le sujet est dès lors réinterprété selon les préoccupations d’un sculpteur qui s’attache aux propriétés physiques des matériaux, bruts ou transformés, aux techniques de construction et d’assemblage, et aux lois qui les régissent : force et poussé, torsion, poids et portée, tension, compression. Les génies physique et mécanique semblent avoir exercé leur fascination sur l’artiste. ( Source: L’art public à Montréal, la collection municipale. )
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